Cet article traite du sujet de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Cette notion est aujourd’hui ancrée dans les stratégies des organisations mais il n’est pas toujours facile de la mettre en place pour qu’elle soit performante. Alors, comment booster sa RSE grâce aux communautés professionnelles ?
RSE et communauté professionnelle, le duo gagnant
Premièrement, la RSE n’est pas, au sens propre du terme, imposée aux TPE et PME à l’exception de certaines thématiques comme la sécurité au travail ou l’impact environnemental. La démarche RSE, qui définit elle des grands principes applicables dans un cadre commun, s’impose toutefois comme une question centrale pour les entreprises. En effet, si elle invite à produire et à fonctionner dans le respect de l’environnement, elle est devenue un indicateur fondamental de l’ensemble des valeurs de l’entreprise. Parmi celles-ci, on trouve notamment la place qu’occupe l’humain au sein de son organisation. Des employés aux confrères en passant par les clients et les fournisseurs, chacun aujourd’hui peut apporter sa pierre à l’édifice et contribuer à faire évoluer l’entité le plus efficacement et vertueusement possible sur son marché. Quel est l’impact de ces communautés professionnelles ? Sont-elles indispensables ? Une entreprise qui s’engage et qui interagit est-elle une entreprise qui gagne ? On vous dit tout !
La communauté, un pilier de la RSE
Deuxièmement, si elle semble contraignante à mettre en place, par manque de temps dans 82 % des cas, la responsabilité sociétale des entreprises est aujourd’hui un atout. Bien qu’elle reste dans l’idée collective majoritairement associée à des actions en faveur de la protection de l’environnement, ses différents volets apportent une plus-value globale au sein des établissements.
Pour mémoire, la démarche RSE telle que la norme internationale ISO 26 000 l’énonce, s’articule autour de 7 axes cruciaux :
- La responsabilité de rendre compte
- La transparence
- Le comportement éthique
- Le respect du principe de laïcité
- Le respect des normes internationales de comportement
- Le respect des droits de l’Homme
- Le respect des intérêts des parties prenantes
Elle relève d’un engagement sociétal au sens propre du terme, c’est-à-dire qui touche à tous les aspects de la vie des personnes au sein de la société dans laquelle ils vivent.
Le baromètre 2022 de la RSE indique que 77 % des entreprises ont opté pour un mode de fonctionnement éthique, affichant ainsi leur volonté de valoriser l’humain et le bien-être de tous. Ce faisant, elles s’inscrivent dans un cadre de performance durable.
En effet, un établissement est un écosystème qui évolue lui-même dans plusieurs écosystèmes : celui de la collectivité et celui de chacun de ses membres. La rencontre de toutes ces individualités, intérieures ou extérieures à la structure, est une source d’interactions à fort potentiel.
C’est là que naît la communauté professionnelle et sa possible influence sur l’entreprise et son activité.
Les communautés, lieux d’échange profitables à la RSE
Un groupe engagé en matière de sujets économiques, sociaux et environnementaux a un impact positif sur l’ensemble de la société citoyenne. Il en est de même dans l’entreprise où les relations humaines sont indéniablement un facteur de performance globale.
Intra-muros, instaurer une politique de co-construction et de co-développement est un signe favorable pour l’ensemble des parties prenantes internes. La RSE fédère l’engagement des salariés et 90 % d’entre eux sont fiers de leur société lorsqu’elle applique cette démarche. Projets, innovation, transformation des processus, gestion des ressources, ils participent pleinement à l’évolution de l’entreprise dès lors qu’ils se sentent écoutés et entendus. Ils sont acteurs et contributeurs de cette économie circulaire, ce qui améliore la qualité de vie au travail, 80 % d’entre eux se déclarent d’ailleurs plus épanouis. Un bon point en période de recrutement par exemple, car les jeunes sont très sensibles à cette notion, un critère de choix pour près de 60 % d’entre eux !
De plus, ces arguments sont valables également pour les autres parties prenantes de l’entreprise : les clients, les actionnaires, les sous-traitants, ou bien encore les fournisseurs, même si les sujets ou la forme diffèrent. Avec un sens éthique des affaires et des pratiques responsables, telles que achats durables, plan d’actions, code de conduite, le dialogue devient synonyme d’amélioration continue des activités commerciales.
L’intérêt d’une communauté B2B
En B2B, la communauté présente un intérêt au sens général, car c’est un lieu de création de valeur et d’entraide, où tout le monde s’implique. Finalement, échanger avec ses pairs ou les acteurs du tissu économique local est une opportunité de bénéficier des retours d’expérience de chacun, de savoir-faire différents et d’un réseau où il est bon d’être connu et reconnu. Les perspectives en matière de business sont multiples et à ce titre, ces rendez-vous sont prisés par les entrepreneurs.
Du point de vue de la responsabilité sociale, une communauté permet de :
- comprendre et de répondre aux attentes de ses membres
- attirer, fidéliser les collaborateurs comme les clients
- co-construire et développer
- mettre en place des actions concrètes
- stimuler l’émulation et l’innovation
- lever des freins
- adopter de bonnes pratiques
- influencer positivement tous les membres
Une politique RSE dynamique passe donc par l’action communautaire
Bénéfiques pour chaque partie, elles répondent aux enjeux du développement durable et sociétal. Les communautés professionnelles sont des incubateurs de bonnes idées ! Elles dopent la compétitivité des entreprises et leur permettent d’afficher leur leadership avec un business model engagé en matière d’éthique. Elles favorisent la modélisation de sociétés responsables.
Community builders, voici une raison de plus de positiver !
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