Chez Wudo, on adore les livres. Surtout ceux consacrés à la coopération, aux communautés et aux réseaux sociaux.
Dans ce nouvel article « Invité », nous avons le plaisir d’accueillir Sébastien Ravut, l’auteur du livre « Réseaux Sociaux, mon amour » et membre du Wudo’Club.
Dans son livre Réseaux sociaux, mon amour, Sébastien Ravut partage une vision nuancée et passionnée de l’impact des réseaux sociaux sur nos vies. Grandissant dans un univers façonné par la science-fiction et les débuts d’Internet, il a fait du web son métier dès 1997. Il s’est consacré à utiliser le digital pour servir des causes positives, notamment à travers sa campagne pour le film Demain. Face aux critiques croissantes contre les réseaux sociaux, il a souhaité montrer un autre visage de ces plateformes, celui de l’«empathie digitale». À travers cet ouvrage, il invite les lecteurs à repenser leur manière de communiquer en ligne, en prônant une utilisation plus consciente et bienveillante des technologies, tout en tenant compte des enjeux éthiques et des dérives potentielles du monde numérique.
L’interview de Sébastien Ravut à propos de son livre « Réseaux sociaux, mon amour »
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire « Réseaux sociaux, mon amour » ?
Je suis tombé dans le web quand j’étais ado en regardant des films comme Tron ou War games et j’ai décidé d’en fait mon métier en 1997 quand il est enfin arrivé en France. Je l’utilise au quotidien pour conseiller dans leur stratégie de communication et de marketing, des entreprises qui, d’après notre agence BROSTER, font du bien à ce monde. Et vers 2014, après avoir mené la campagne de financement du film Demain pour Cyril Dion et Mélanie Laurent, puis la sortie du film, j’ai décidé de réagir face au bashing que je voyais monter sur l’impact négatif d’Internet et des réseaux sociaux. Car bien que parfaitement conscient de la violence en ligne, je voyais et je stimulais depuis ma première connexion, une forme d’empathie mais digitale, aidé en cela par des millions d’utilisateurs dans le monde. J’ai écris mon livre pour retracer cette rencontre et cette quête du côté lumineux du web, en bon geek que je suis, sans jamais ignorer son côté obscure.
« L’empathie digitale est une posture pour vivre pleinement et sereinement nos relations digitales personnelles et professionnelles »
Quel est le principal message que vous souhaitez faire passer à vos lecteurs ?
Puisque nous sommes des milliards à entrer en relation chaque jour sur les réseaux sociaux, et via le digital en général, nous avons le droit, peut-être le devoir, d’apprendre ensemble à y vivre en paix et les mettre ainsi à profit pour contribuer positivement à ce monde.
Vous parlez de « l’empathie digitale ». Comment définiriez-vous ce concept, et pourquoi est-il essentiel dans le contexte des réseaux sociaux ?
L’empathie digitale est une posture que je propose, pour vivre pleinement et sereinement nos relations digitales personnelles et professionnelles. Vivre avec empathie digitale sur les réseaux sociaux dépend de notre capacité à accepter un brin d’introspection, une belle touche d’amour à partager, une formation aux techniques de défense en ligne et l’envie de rejoindre un mouvement mondial qui saura vivre avec les humains, les machines, les IA notamment, dans une forme de complémentarité et de contribution au bien commun.
Comment pensez-vous que les réseaux sociaux modifient notre manière d’interagir au quotidien, tant au niveau personnel que professionnel ?
Dans nos échanges en face à face, nous disposons de tous nos sens pour communiquer et chacun d’entre eux nous permet, et nous met aussi au défi, d’entrer vraiment en relation. Comme le propose la Communication Non Violente (CNV) structurée en 1984 par le psychologue américain Marshall Rosenberg, il est toujours possible, même quand la colère se pointe dans nos vies, de nous reconnecter aux autres. Sur les réseaux sociaux, nous perdons la plupart de nos sens et il ne nous reste bien souvent qu’un texte très court à lire, une image, parfois une séquence vidéo à voir, pour nous représenter l’autre et entamer l’échange. Pas facile ! Je dirais même parfois impossible.
J’ai alors été chercher dans ce que j’ai appelé l’empathie digitale, une série de techniques pour compenser cet échange tronqué et en partant de ce qui existe, ce qu’il reste de cette “parole de l’autre”, réapprendre à entrer vraiment en relation en digital. De la CNV adaptée aux réseaux sociaux en quelque sorte.
Comment pouvons-nous équilibrer l’utilisation des réseaux sociaux pour qu’ils nous donnent de l”amour”, au sens noble du terme, et ne deviennent pas envahissants ou toxiques ?
Avant l’amour pour les autres, un peu d’amour pour nous-même est nécessaire. Une forme d’introspection sur notre histoire, notamment celle de nos relations dans notre première cour d’école par exemple, permet de faire le point. Qui étais-je devant les autres ? Quel personnage ? Quelle vérité sur moi-même avais-je à montrer ?
Sans aller trop loin sur le divan, il s’agit de nous interroger sur ce que nous avons à partager et ce que nous ressentons pour et avec les autres, tout simplement. Et ce qui sous-tend cette parole, c’est nos rêves profonds, peut-être notre mission ? Dans mon métier de communicant, je me dis toujours que l’autre doit comprendre immédiatement “pourquoi je lui parle”. On disait aussi “tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler”. C’est une très bonne gymnastique pour n’importe quel message à faire passer. Puisque je vais m’adresser à un récepteur, je dois me mettre en empathie avec lui d’abord, pour comprendre aussi ses besoins et y répondre.
Et une fois que je suis au clair sur ce que je suis et souhaite partager, je suis prêt à diffuser ce que j’aime vraiment. Et rien d’autre ! En fait, je peux rester focus sur ce qui me fait du bien, me motive, me permet de m’accomplir et je suis prêt à écouter, entendre, vivre avec ce que les autres vont me dire, me renvoyer, via des J’aime, des commentaires, des partages.
Pour moi par exemple, cette mission est de donner à voir les entreprises qui s’engagent concrètement dans un impact social et environnemental positif. Et ce n’est pas juste un boulot, car si je n’avais plus besoin d’argent, je continuerais à le faire ! C’est mon rêve réalisé ! Depuis plusieurs années, j’ai même complété ce rêve en réussissant à trouver de l’argent, des fonds pour soutenir le développement de ces mêmes entreprises. J’ai de la chance.
A chacun de chercher son rêve car je crois, je constate même, que c’est là qu’on déploie le meilleur métier, les meilleurs projets et revenus, et ce d’où qu’on vienne, de la France des tours, des bourgs ou des quartiers qu’on dit “beaux”.
“Ma” mission, c’est donc de l’amour, pour “moi” à partager avec et pour les autres. Et je constate depuis que je travaille précisément ce sujet des rêves de vie à titre perso et bien sûr pro, que les personnes entrés dans cette démarche ont alors un maximum de chances de contribuer à plus d’amour et moins de haine ou de violence sur les réseaux. C’est un peu magique mais c’est surtout très humain.
Vous mentionnez la propagation des fausses informations, les échanges violents, voire les attaques de trolls sur les réseaux. Selon vous, quelles responsabilités incombent aux utilisateurs, aux plateformes et aux gouvernements pour lutter contre ce phénomène ?
Merci de poser ainsi la question car nous portons à 3 la responsabilité de l’expression de notre vérité sur les réseaux.
Les plateformes sociales ont toutes été créées avec une intention, qui est la désintermédiation de nos relations humaines. Il s’agissait de sortir des grands médias mainstream pour permettre aux humains, aux consommateurs, aux organisations, de se connecter directement. Un rêve un peu libertarien.
«Il s’agit de comprendre l’intention des créateurs des plateformes puis l’évolution de celles-ci pour réaliser l’impact qu’elles ont sur les activités des utilisateurs.»
Ensuite chaque plateforme a choisi un angle pour y parvenir. Facebook nous révélait nos réseaux cachés derrière nos amis et contacts, sans passer uniquement par le réseautage physique qui favorise plutôt la connexion “entre amis d’amis”. Twitter de son côté voulait révéler les experts qui sommeillent en nous, en permettant de partager enfin nos analyses, recherches et travaux, sans passer par la reconnaissance académique ou médiatique, la “grande école” qu’on valide bien trop en France.
Je détaille les principaux réseaux dans mon livre que vous pouvez retrouver sur Amazon et bien que je boycotte cette plateforme c’est là que les lecteurs ont posté leurs premiers commentaires.
Il s’agit donc d’abord de comprendre l’intention des créateurs des plateformes puis l’évolution de celles-ci avec leurs développements, les rachats successifs, pour réaliser l’impact qu’elles ont sur les activités des utilisateurs. Exemple facile : Elon Musk rachète Twitter, déjà rempli de haters et de robots et indique que limiter ce phénomène n’est pas sa priorité, qu’il compte plutôt soutenir sa vision de “la liberté d’expression” à n’importe quel prix. Il en fait un réseau dangereux.
Une fois qu’on a compris où on met les pieds, le rôle des gouvernements peut être de contrôler un peu, beaucoup, passionnément le fonctionnement du réseau. C’est parfois pour asseoir son pouvoir, voire sa dictature. Cela peut aussi être pour protéger les citoyens des dérives de la plateforme comme le montre le débat au sein du gouvernement américain sur le sort de TikTok, plateforme chinoise et intrusive. Cela peut aussi être pour interdire la délinquance voire les crimes des utilisateurs, diffusant des fausses infos ou appelant à la violence physique, jusqu’au meutre d’un professeur comme nous l’avons dramatiquement vécu en France. La loi est là pour contrôler le meilleur et donc parfois, le pire.
Enfin, les utilisateurs ont bien sûr un rôle à jouer et c’est celui qui me passionne le plus. On insiste systématiquement sur l’éducation aux médias, sociaux notamment, dont nous devrions tous bénéficier pour mieux vivre ensemble dans le digital. Et je suis bien d’accord. Il me semble pourtant qu’un point complémentaire et fondamental est oublié pour mieux analyser et accompagner les utilisateurs : les émotions. C’est la grande lacune des programmes de formation aux réseaux alors qu’elles sont au coeur de pratiquement tout ce qui est merveilleux ou dramatique dans nos échanges en ligne.
Si on ne forme les jeunes ou tous les autres citoyens, qu’à se prémunir des risques, des dangers, voire des infractions digitales, on perd ce qui fait l’essence même de ces relations : ce que nous ressentons en les utilisant ! A l’image de ces campagnes sur les jeux vidéos qui ne soulèvent que tous les dangers sociaux, physiques, psychologiques d’une surutilisation, en zappant ce que l’on aime vraiment, moi le premier, lorsqu’on joue à ces jeux. Car c’est uniquement en intégrant ces ressentis que l’on pourra déployer une approche empathique de notre utilisation des écrans et du digital, et au final des réseaux sociaux. Cela permettra alors d’aborder tranquillement les alertes sur les risques bien réels, de ces interfaces.
En conclusion, que ce soit pour réduire ensemble la propagation des fausses informations, des trolls en tous genre et de toute les déviances digitales, il faut commencer par nous intéresser à ce que nous allons toutes et tous chercher dessus : des vraies relations humaines, des validations, des sensations fortes, que la vie n’est pas toujours en mesure de nous procurer. A l’image d’une drogue, stopper uniquement la consommation sans s’attaquer au mal de vivre d’un consommateur ne sera jamais une solution bénéfique et durable.
Comment percevez-vous l’impact grandissant de l’intelligence artificielle sur les réseaux sociaux, tant en termes de création de contenu que d’interactions humaines ? Pensez-vous que l’IA pourrait affecter l’empathie digitale ? Si oui, de quelle manière ?
Après une série de fausses révolutions qui n’ont pour l’instant rien donné d’autre que plus de business as usual, de spéculations, d’arnaques et d’impact climatiques majeurs, comme la blockchain et tous ses dérivés de type NFT ou bien les métavers dans un autre genre bulle spéculative, l’entrée dans notre vie quotidienne et professionnelle des IA est, vraiment, une révolution digitale.
Je ne sais pas comment désigner ce web là, 4.0 ? C’est en tous cas une nouvelle ère qui va associer les humains et les machines, comme en rêvaient les geeks depuis toujours. Car oui, cette relation profonde entre l’humain et la machine, via le code, ce secret bien gardé par les développeurs, était au coeur des fantasmes de tous les films de science fiction mais ne pouvait être vécu que par une caste de codeurs privilégiés. Aujourd’hui, toute la planète joue avec les IA, à tout et n’importe quoi dans une relation très proche de l’empathie. Cette massification est malheureusement une catastrophe écologique de plus, puisque les ressources nécessaires en termes de serveurs et de calculs sont un gouffre énergétique et de matières.
Mais nous devons peut-être en passer par là. Puisque, comme je le dis sur les réseaux sociaux, nous aimons, voire adorons déjà ça, cherchons ensemble ce que nous allons pouvoir, encore une fois avec les utilisateurs, les créateurs d’IA et les gouvernements, faire pour contribuer à ce monde.
A mon sens, les humains vont maintenant, sans galvauder ce mot comme ce fut le cas par le passé, être concrètement augmentés par les IA. L’alliance que je vois se profiler entre des IA capables d’accélérer l’analyse des données dans tous les formats possibles ET des humains capables alors de prendre sur cette base synthétisée des décisions délivrées des représentations de la masse ou des influenceurs ou des lobbies, me semble être une voie possible pour prendre soin de nous, de tout le vivant et de notre futur. Nous allons potentiellement pouvoir analyser le monde tel qu’il est vraiment et prendre ensemble des décisions stratégiques pour notre survie.
« Les réponses données par les IA vont peut-être à l’avenir, sans relâche, sur des sujets comme les guerres ou le changement climatique, nous ramener à la raison«
Cela peut vous sembler utopique voire messianique, mais contrairement à un simple algorithme ou une analyse humaine de données, il est complexe de “biaiser” un IA. On peut bien sûr ne la nourrir qu’avec des données tronquées. C’est ce qui s’est passé avec un premier test dans lequel l’IA avait été nourrie avec… Twitter. On s’était rapidement aperçu que cette IA donnait des réponses notoirement racistes ou antisémites ! Mais aujourd’hui, avec la capacité de scroll de contenus des IA, l’ouverture sur toutes les ressources du web y compris médiatiques, des réseaux sociaux, c’est au final, dans une forme de mythe, toutes les données produites par les humains qui vont être scannées.
Et les réponses données par les IA vont peut-être à l’avenir, sans relâche, sur des sujets comme les guerres ou le changement climatique, nous ramener à la raison ! Elles pourraient en analysant sans cesse nos données nous indiquer qu’il n’y a pas dix mais une solution pour mettre fin à tous les impacts de l’humanité sur ce monde. La concertation, la paix, la décroissance de nos productions et consommations, y compris celle de nos technologies et des IA seront sans doute les seules solutions logiques ! Je vous sens sceptiques. Ok je suis un geek mais je vous invite à essayer à tester vos meilleurs prompts (questions structurées) à vos IA favorites sur la meilleure manière de régler les grands enjeux du moment et vous verrez que les réponses sont bien plus empathiques et construites que biens des dirigeants actuels influencés par des lobbies industriels ou religieux, des échéances électorales, des populations désemparées ou en colère… Puisqu’on n’écoute toujours même pas le GIEC ou les diplomates, je crois que nous allons devoir écouter l’analyse objective des données des IA pour prendre enfin les bonnes décisions.
J’oserais donc dire qu’il y a sans doute plus d’empathie dans le digital des IA que dans bien des coeurs humains aux commandes de notre monde actuel. L’accès massif à ces machines là et leurs réponses, pourrait bien changer la donne, enfin.
Avez-vous des conseils pratiques pour que les parents apprennent à leurs enfants à mieux gérer les réseaux sociaux ?
Je plonge dans mon passé et reviens vers les parents avec quelques recommandations issues de mon éducation et surtout de mon expérience. Mes parents ont vécu avec moi la diffusion de la télévision dans pratiquement tous les foyers français. Certains adultes ont à l’époque été séduits puis envoûtés par ce nouveau média en le laissant allumé à volonté pour eux ou leurs enfants. Ils ont schématiquement contribué à faire de leurs enfants des consommateurs de télévision à haute dose. D’autres, comme les miens, nous ont directement expliqué que nous pouvions regarder la télé avec eux certains soirs, et librement pendant, je crois, 2h le week-end. Ils ont certe créé de la frustration. Je dois dire que je les ai détestés pour ça ! Vous connaissez la phrase “Mais chez les autres tout le monde regarde la télé tous les jours !!!”. Et aujourd’hui c’est la marque du smartphone et le temps d’écran qui est toujours mieux ailleurs…
Toujours dans le passé, mais pour résonner avec le présent, mes parents n’ont pas fait ce qu’ils nous interdisaient : ils n’ont donc pas passé leur vie devant la télé ! Peut-être comme vous qui lisez cet article ? Ou alors qui tentez d’expliquer que vous passez des heures sur votre smartphone et les réseaux, “mais que vous c’est pour le boulot !”. Cessez donc de jouer avec la vérité, vous aimez ça aussi. En tous cas, vous scrutez les emails pros, les J’aime Linkedin, les photos Insta, vous aussi.
Bon alors voici ce que je vous propose : réunissez-vous en famille, et posez la question à tout le monde, avec ensuite un petit tour de réponses sans que personne n’intervienne : “Et toi, qu’est-ce qui te plait sur les réseaux sociaux ?”. Vous allez voir que la richesse familiale produite pour parler de ce qu’on aime va aussi amener progressivement chacun à interroger ce qui ne lui plait pas et bien sûr ce qui devient carrément risqué ou dangereux dans l’utilisation des réseaux. Astuce si des gamers se cachent parmis vous : faites la même chose avec les jeux vidéos, même si vous n’êtes pas comme un moi, un gamer quinqua ! Vous pourrez peut-être calmer la consommation de jeux, produire des questions utiles dans les têtes et partager mieux ensemble que d’interminables engueulades ! J’en parle aussi dans mon livre.
À qui s’adresse principalement ce livre ? Est-ce que certains groupes de personnes en tireront davantage profit que d’autres ?
Il s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent faire une courte pause, quelques heures de lectures, pour interroger ce qu’ils ou elles font là, sur les réseaux. Ce qu’ils ont à y partager, ce qu’ils aimeraient vraiment vivre, puis la meilleure manière de se protéger et de protéger les autres de la violence qui peut naître en chacun de nous. Le livre se termine enfin sur une série de propositions dérivées de l’empathie digitale pour construire notre vision et notre utilisation collective de ces technologies digitales maintenant dites “intelligentes”.
On me dit qu’il est facile à lire, rythmé et parfois drôle, et peut se lire de 17 à 77 ans, du réfractaire aux réseaux jusqu’à l’influenceur en passant tout simplement par vous ! Bonne lecture et prenons le temps d’échanger ensuite, sur les réseaux ou en face à face, car c’est aussi bien agréable.
Je vous invite enfin à écouter mon échange avec Etienne cofondateur du réseau social Republike ici et le podcast Métamorphose dans lequel Anne Ghesquière m’interroge sur le livre et son univers.
Prendre soin de nos relations numériques
En conclusion, à l’ère du digital, Sébastien Ravut nous invite à ne pas succomber uniquement aux aspects négatifs des réseaux sociaux. À travers son concept d’empathie digitale, il propose une voie pour utiliser ces plateformes de manière plus humaine, respectueuse et consciente. En adoptant une approche équilibrée, où l’introspection et l’amour de soi jouent un rôle central, il croit que nous pouvons transformer nos interactions en ligne pour contribuer positivement à ce monde. Réseaux sociaux, mon amour est donc un appel à prendre soin de nos relations numériques pour qu’elles deviennent une force au service du bien commun.
Livre « Réseaux sociaux mon amour » aux éditions Eyrolles